Burkina Faso : Formation des PE et autres staffs sur les IST et autres affections anales et génitales à Bobo-Dioulasso

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Vue des participant.e.s à la formation sur les IST et autres affections anales et génitales à Bobo-Dioulasso
Vue des participant.e.s à la formation sur les IST et autres affections anales et génitales à Bobo-Dioulasso.

Du 21 au 24 octobre 2024, un atelier de formation s’est tenu à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, dans le cadre des activités de la Plateforme de renforcement des capacités en Afrique de l’Ouest (PFAOC+). Cet atelier, destiné aux pairs éducateurs et aux personnels de santé communautaire, a rassemblé dix participant.e.s  de l’ONG REVS PLUS et cinq de l’organisation ALAVI. L’objectif principal du programme était de renforcer leurs connaissances sur les infections sexuellement transmissibles (IST) ainsi que sur les affections anales et génitales. 

Un enjeu de santé publique mondial

Les IST représentent une problématique de santé publique majeure à travers le monde. On dénombre plus de 30 agents pathogènes, incluant bactéries, virus et parasites, transmis par contact sexuel.

Parmi ces infections, certaines, telles que la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase, sont guérissables, tandis que d’autres, comme l’hépatite B, le VIH, ou le virus du papillome humain (PVH), sont incurables.

La formation à Bobo-Dioulasso a permis de rappeler ces réalités, tout en soulignant les conséquences souvent graves des IST, comme l’augmentation du risque de transmission du VIH, les complications liées à la grossesse, et la survenue de cancers tels que celui du col de l’utérus. 

Renforcement des compétences

L’atelier visait principalement à renforcer les capacités des participants sur plusieurs points clés, notamment l’épidémiologie du VIH et des autres IST, ainsi que les méthodes de prévention combinée. Les participants ont été formés à reconnaître les modes de transmission des IST, à développer des stratégies de prévention efficaces et à mieux comprendre le rôle qu’ils peuvent jouer en tant que pairs éducateurs dans les efforts de sensibilisation communautaire.

Les bénéficiaires de la formation sont désormais outillés pour mener des activités d’information et de sensibilisation auprès des communautés, en particulier sur les questions de santé sexuelle et reproductive. Ils devront utiliser des méthodes participatives et adaptées aux réalités locales pour diffuser des connaissances et prévenir efficacement ces infections. 

Cet atelier, financé par la Plateforme PFAO et Arcad Santé PLUS, s’inscrit dans la phase 2 de la convention programme 1 de la PFAOC+. Il représente une étape importante dans l’amélioration de la lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST) et la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso.